Thomas Browne, né à Londres le 19 octobre 1605, est mort le jour de son soixante-dix-septième anniversaire, à Norwich, en 1682. Sa famille, sans être riche, était aisée ; il fit ses études à Pembroke College, Oxford, où il fut reçu Bachelor of Arts en 1626 puis Master of Arts en 1629. Après un voyage en Irlande en compagnie de Sir Thomas Dutton, le second mari de sa mère, il poursuivit ses études de médecine dans la prestigieuse Faculté de Montpellier, à l’Université de Padoue et enfin aux (…)
Site traitant de la traduction en général, et de travaux de Bernard Hœpffner en particulier
Articles les plus récents
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Postface
21 mars 2017, par Bernard Hoepffner -
De l’invention verbale
21 March 2017, by Bernard Hoepffner[|De l’invention verbale chez Thomas Browne & de quelques autres néologistes|]
[|Bernard Senges & Pierre Hœpffner|]
Entre l’époque où le mot néologisme était encore un néologisme et le jour où le mot archaïsme sera devenu un archaïsme, combien de siècles s’écouleront ? Combien de livres passeront sous la presse ? Et combien de lexicographes se seront perdus à rechercher un verbe encore inexistant ? En 1734, le mot néologisme était un néologisme : il désignait alors, sur un ton (…) -
"Le Roman en sa lumineuse aberration"
20 mars 2017, par Bernard Hoepffner[|Gilbert Sorrentino, le roman en sa lumineuse aberration|]
[|ALAIN NICOLAS, JEUDI, 18 AVRIL, 2013, L’HUMANITE|]
L’auteur de Salmigondis s’impose, sept ans après sa disparition, comme une des figures originales de la littérature américaine contemporaine. « Comme tout se goupille vraiment très bien », pense Billy. Tom, qu’il s’est décidé à ne plus appeler Monsieur Thébus, va pouvoir épouser sa mère et devenir son vrai père. Pépé McGrath ne le déteste plus et n’attend qu’une chose, qu’il (…) -
Article de Sophie Divry
20 mars 2017, par Bernard Hoepffner[|L’abîme de l’illusion humaine|] Traduit de l’américain par Bernard Hoepffner. Cent Pages, 2015, 120 pages, 18 €.
Depuis dix ans, les éditions Cent Pages font un formidable travail pour faire redécouvrir en France l’œuvre de Gilbert Sorrentino, en publiant une grande partie de ses textes les plus originaux, tous traduit par le talentueux Bernard Hoepffner. L’abîme de l’illusion humaine se présente comme cinquante textes courts. Présentés par ordre croissant, le premier fait moins d’une (…) -
Shark
25 May 2015, by Bernard Hoepffner[|Will Self
Shark|]
For Nick Mercer
D’ailleurs, c’est toujours les autres qui meurent. — Marcel Duchamp
candle to light you to — Kerr-wangg! Here comes a chopper-Kerrwangggungggunggg! Lesley, Busner thinks, bloody Lesley playing the Kid’s guitar, ‘though there ought to be another expression, playing being what Gould does with a Steinway or du Pré with a cell — owowwow-owww! the clawed chord howls in the hallway and tears up the stairs. It’s not playing, Busner decides, it’s mucking (…) -
The Book of Suzanna
11 May 2015, by Bernard HoepffnerThere dwelt a man in Godforsaken, called Burden:
And he had a companion, whose name was Suzanna, the daughter of Pergrad, a very fair woman, and one that feared no adventure.
Her parents were righteous, and taught their daughter according to the laws of their country.
Now Burden was not a great rich man, and had a fair garden joining unto his house: and to him grew a goodly number of vegetables; because he was known to speak to his plants, and knew them almost as living beings.
One (…) -
À propos du caractère de Dieu tel qu’il est présenté dans le Nouveau et l’Ancien Testaments.
27 February 2015, by Bernard HoepffnerNotre Bible nous révèle le caractère de notre Dieu avec une précision détaillée et implacable. Le portrait est essentiellement celui d’un homme — si l’on peut imaginer un homme chargé et surchargé de pulsions mauvaises qui dépassent de loin les limites humaines ; un personnage avec lequel personne, sans doute, ne voudrait s’associer maintenant que Néron et Caligula sont morts. Dans l’Ancien Testament, Ses actions révèlent en permanence Sa nature vindicative, injuste, mesquine, impitoyable et (…)
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Gémelléité de Twain-Clemens
23 January 2015, by Bernard HoepffnerMardis de la Poésie (Bruxelles – 20 janvier 2015)
Mark Twain est le nom de plume de Samuel Langhorne Clemens, son nom de guerre, comme il l’appelait, qui signifie, pour les pilotes du Mississippi, deux brasses, ou la profondeur minimum permettant à un bateau à aubes de naviguer sur le fleuve sans échouer. Mais twain signifie également gémeau, ou jumeau. La gémellité, chez Twain, est omniprésente, à tel point que l’on pourrait presque parler de « gémelléité », pour rimer avec « velléité ». (…) -
Parapluie
19 mai 2014, par Bernard HoepffnerWill Self
Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Bernard Hœpffner
Pour Deborah Un frère s’oublie aussi facilement qu’un parapluie. — James Joyce I’m an ape man, je suis un homme singe, je suis un homme singe-singe… Arrive Zachary, arrive de la loge du gardien, où un transistor se trouve près de la bouilloire et la fenêtre est entrouverte de sorte que ce calypso de Muswell Hill réchauffe le matin froid de Friern Barnet, ne le quitte pas et enveloppe sa tête d’une haleine pop qui se (…) -
Goldberg : Variations
6 janvier 2013, par Bernard HoepffnerTraduit de l’anglais par Bernard Hoepffner
1. Goldberg Nous arrivâmes à la tombée de la nuit. Mr Hammond me déposa au manoir et poursuivit sa route pour aller voir son fils. Mr Westfield m’attendait. Son valet de chambre me conduisit à ma chambre. Elle est plus grande que notre salon et a sa propre petite salle de bains, le tout lambrissé avec goût et récemment repeint. Les fenêtres sont grandes et donnent directement sur le jardin potager, mais les grands chênes et ormes sont visibles (…)
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