Sense… quite a conundrum for the translator, so elegantly solved by the Duchess in Alice: “Take care of the sense, and the sounds will take care of themselves.” And this could be taken as the rule followed by most translators. For they are anxious people, afraid to miss the sense as they sense the mistake, afraid to twist the meaning when the author means a twist, afraid to add a different signification to the text in front of them. The translator wants to understand. And understanding is a (…)
Site traitant de la traduction en général, et de travaux de Bernard Hœpffner en particulier
Articles les plus récents
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“UNTIL YOU UNDERSTAND A WRITER’S IGNORANCE, PRESUME YOURSELF IGNORANT OF HIS UNDERSTANDING”
26 March 2017, by Bernard Hoepffner -
The Burden of the Translator
26 March 2017, by Bernard Hoepffner“I would sing my song without a burthen, thou bring’st me out of tune.” As You Like It
The word “burthen” or “burden”, is defined in William Falconer’s Dictionary of the Marine as “the weight or measure of any species of merchandise that a ship will carry when fit for sea.” In As You Like It, it is the equivalent of the French “bourdon”, but in Richard II it has the more habitual sense of “The clogging burthen of a guilty soule” as in Philip Sidney’s Astrophil & Stella, “On silly me (…) -
Proxy Literature
26 March 2017, by Bernard HoepffnerAs a literary translator into French, I spend my days in the company of dictionaries, mainly monolingual (Oxford English Dictionary, Webster’s, Dr Johnson’s, Grand Robert, Trésor de la Langue Française, Littré, etc), which use quotations to define words and clarify their meanings. Thus have I come to notice that French dictionaries – as opposed to English ones – do not take any examples from translations. In this way, French dictionaries, by passing over translation in silence, add to the (…)
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Own Works
25 March 2017, by Bernard Hoepffner«Sixteen Variations»
[|in Drunken Boat, Spring 2017, N° 24|] -«The Book of Susanna»
[|in Golden Handcuffs Review, Spring-Summer 2015, Vol. 1, N° 20|] -«Plying the Toby (Olson)»
[|in Golden Handcuffs Review, Fall Winter 2014-15, Vol. 1, N° 19|] -«A Patch on a Man’s Ass (Sorrentino)»
[|in Golden Handcuffs Review, Fall Winter-Spring 2013-14, Vol. 1, N° 17|] -«Translating Coover And Bob’s My Uncle»
[|in The Review of Contemporary Fiction, Spring 2012, Vol. XXXII|] -«From a Table (…) -
Les langues élégantes de Nabokov
22 mars 2017, par Bernard Hoepffner« Oui, j’écris dans trois langues différentes, mais je pense en images… » C’est ce que disait Nabokov, devant les caméras de la BBC, lors de sa dernière interview, en lisant de manière déclarée les réponses qu’il avait élaborées d’après des questions que Robert Robinson lui avait envoyées un mois auparavant. Il s’agissait donc d’une réponse mûrement réfléchie à la question : quelle est votre langue préférée ? Il avait été malade et allait mourir peu après, mais dans ce bar impersonnel de son (…)
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Traducteurs extraordinaires
22 March 2017, by Bernard Hoepffner[|ou : « Une œuvre non traduite n’est qu’à moitié publiée » (Renan)|]
« C’est par les traducteurs que la France a commencé à goûter les bonnes choses », dit Jacques Peletier du Mans dans son Art Poétique français en 1555 ; et on peut également dire que c’est grâce aux traducteurs que l’Angleterre a formé sa langue. Dans la préface de sa traduction des Essais de Montaigne, John Florio pose une question : « Ferai-je l’apologie de la traduction ? » C’est cette affirmation que je vais tenter (…) -
Sur Salmigondis
21 mars 2017, par Bernard Hoepffner[|Dessinons [ensemble] les sentiers d’obsidienne de cette tragédie|]
[|Hélène Frédéric|] « Ce sera plus simple si vous me laissez parler à bâtons rompus, sans m’interrompre. » En effet c’est tout simple : imaginez l’orchestration par un écrivain d’une bataille menée au nom de son droit d’être brumeux, ou abscons, mais au milieu d’un immense terrain d’amusement. Imaginez une vaste ironie prenant la forme d’un stew, c’est- à-dire, imaginez un fatras, mais dont tous les éléments (…) -
Salmigondis
21 mars 2017, par Bernard Hoepffner[|Gilbert Sorrentino - Salmigondis|] [|David Boratav|]
La littérature post-moderne aux Etats-Unis est un magma sans structure, composé d’auteurs à la fois majeurs et insignifiants, une énorme machine à produire du sens et souvent, aussi, du vent. Gilbert Sorrentino, qui a enseigné la littérature à l’Université de Stanford en Californie, considérait lui-même le « post-modernisme », auquel il est censé appartenir, comme un terme très imprécis. « Quoi de plus post-moderne que Finnegans Wake, (…) -
Salmigondis (Mulligan Stew)
21 mars 2017, par Bernard Hoepffner[|Salmigondis (Mulligan Stew)|]
[|Bernard Hœpffner|]
Bien qu’un mulligan stew soit une sorte de ragoût irlandais composé de tout ce qui tombe sous la main du cuisinier, le roman de Gilbert Sorrentino n’est ni « aussi mystique que l’Irlande » ni « aussi frais que la brume maritime ». Ce livre légendaire, publié en 1979, dans la lignée directe de Sterne, de Joyce, de Beckett, d’Evelyn Waugh, de Ronald Firbank et de Flann O’Brien, rassemble plus ou moins toutes les techniques littéraires (…) -
Codage Génétique
21 mars 2017, par Bernard Hoepffner[|Codage génétique|]
[|Gilbert Sorrentino|]
Toute personne qui a lu ma fiction devrait pouvoir identifier, avec plus ou moins d’exactitude, les écrivains qui m’ont influencé, ou, plus précisément, devrait être capable, selon l’expression de Butor, de voir ma fiction comme un « nœud » spécifique qui s’est formé à l’intérieur de la « texture culturelle » de laquelle j’ai émergé. Tout comme Butor et comme d’autres écrivains, je ne crois pas à l’Originalité, je pense plutôt que les écrivains (…)
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