roman héroï-cyclique
(Traduction “non définitive” de Bernard Hœpffner) (Le roman fait environ 430 000 signes, ou un peu moins de 300 feuillets)
[|Ce pieux monument est dédié à SAINTE SEXBURGA (Abbesse d’Ely, v. 679— vers. 699)|]
[|SECTION UN LÈPRE LINGUISTIQUE
Allegro non troppo|]
1
Ce qui m’étonnait c’était qu’it was my French that disintegrated first. Ce fut ainsi que j’interprétai mon infirmité, juste après en avoir observé les premiers symptômes. En mots que je n’avais pas, (…)
Site traitant de la traduction en général, et de travaux de Bernard Hœpffner en particulier
Articles les plus récents
-
Brigid Brophy : En Transit
6 mars 2009, par Bernard Hoepffner -
Robert Burton : Mélancholie de l’Anatomie
6 mars 2009, par Bernard HoepffnerEditions José Corti, 2000
SUBDIVISION 15 Amour de l’érudition ou abus d’étude. Avec une digression sur la misère des hommes de lettres et la raison de la mélancolie des muses
Leonhart Fuchs , Felix Platter et Hercule de Saxonie mentionnent le délire maniaque particulier que provoque l’abus d’étude. Selon Fernel, l’étude, la contemplation et la méditation permanentes sont une cause spécifique de folie , ce qu’il répète d’ailleurs dans sa 86e consultation Giovanni Arculano cite, (…) -
Robert Coover : La Femme de John
6 mars 2009, par Bernard HoepffnerTraduction : Bernard Hoepffner
...Il était une fois un homme du nom de John. John avait de l’argent, une famille, du pouvoir, une bonne santé, une bonne réputation, beaucoup d’amis. Bien qu’il travaillât dur pour obtenir tout cela, il lui était en fait difficile de ne pas l’obtenir ; bien que difficile à satisfaire, il était souvent satisfait, un homme dont les considérables ressources étaient à la hauteur de ses considérables désirs. Il avait de la chance, John. Son métier était (…) -
El original es infiel a la traducción (castilian)
5 de marzo de 2009, por Bernard HoepffnerPara B.B.
El motivo que finalmente me ha hecho decidirme a escribir estas líneas no es otro que la imposibilidad de continuar guardando silencio; desde el día en que casualmente descubrí que detrás de una de las tiguras más célebres de la literatura de nuestro tiempo quizá se escondiera otro nombre, éste totalmente desconocido, he sentido el desasosiego de no hacer nada por revelar lo que sabía; así pues, al fin he resuelto asignarme la tarea de devolver una cierta apariencia de verdad a (…) -
El original es infiel a la traducción (Français)
5 mars 2009, par Bernard HoepffnerÀ B. B.
Si, aujourd’hui, je me suis décidé à écrire ses lignes, c’est qu’il m’est impossible de garder le silence : par le plus grand hasard, j’ai découvert que derrière le nom d’une des gloires du panthéon littéraire mondial se cachait un autre nom, celui-là complètement inconnu du public, et je sens qu’il me faut essayer de rétablir une vérité apparemment déformée depuis bien longtemps. Je ne pense pas que mes révélations puissent réellement ternir la réputation d’un écrivain de très (…) -
Marc Chénetier 1:1
23 février 2009Joseph McElroy, né à Brooklyn en 1930, est l’un des romanciers américains les plus importants de notre temps. Il vit à New York. On le compare souvent - défavorablement, et l’on a tort - à Thomas Pynchon, en raison de leur commune préoccupation pour les grandes questions épistémologiques. Ma conviction personnelle est qu’il fait moins de concessions intellectuelles au divertissement et qu’il ose se lancer dans une exploration audacieuse qui n’est plus celle des deux branches du V symbolique (…)
-
Á propos de l’Anatomie de la mélancolie de Robert Burton
23 février 2009, par Bernard HoepffnerL’âme et l’ancolie
L’Anatomie de la Mélancolie, de Robert Burton, dont la première édition date de 1621, à la fin de la Renaissance anglaise, vient d’être publiée pour la première fois en français par les éditions José Corti ; récemment elle a été partiellement traduite en Allemagne, en Italie et en Espagne. Cette immense entreprise encyclopédique (2100 pages) tente de comprendre l’homme et le monde dans leur ensemble à partir des textes de tous les auteurs qui l’ont précédée. Premier (…) -
Lisser Ulysse
23 février 2009, par Bernard HoepffnerÉté 2000 - Coup de téléphone de Jacques Aubert, qui me demande si traduire Ulysses de James Joyce m’intéresserait. Déception immédiate en apprenant qu’il s’agit d’un travail en équipe. Jacques me demande quel épisode me passionne particulièrement et, sans hésitation, je choisis l’avant-dernier, Ithaque, le style questions-réponses du catéchisme. Chaque épisode ayant été écrit dans un style différent, l’équipe aurait pu se composer de 18 traducteurs. En fait, nous sommes 13 au départ, et 8 à (…)
-
Charles Babbage : Une vision
23 février 2009, par Bernard HoepffnerTraduction : Bernard Hoepffner
[*] Il n’est pas utile pour le moment que j’indique comment, quand et où j’eus cette vision. Elle ne fut provoquée ni par le gaz hilarant ni par le chloroforme, mais par une action spirituelle bien plus réelle et immédiate. Je n’avais pas la moindre perception de corps ou de matière, et je sentais pourtant que j’étais en présence d’un être doué de raison, d’un ordre différent de l’ordre humain. Si nous ne communiquâmes pas par le moyen du langage, celui-ci (…) -
Trouver le désir où règne la contrainte
23 février 2009, par Bernard Hoepffner[/Pour Arièle Bonzon/]
Le métal gris, d’un blanc bleuâtre, a pénétré la chair blanc bleuâtre - métal mou, sans force, bleuissant la chair qu’il a pénétrée. Ô mes enfants ! on m’a réveillé et je ne dormais pas, je veillais sur vous et vous n’étiez déjà plus là. La première hyène a un pelage gris mêlé de brun, avec une crinière fournie et rude sur le cou ; ses pattes postérieures plus courtes que les antérieures lui font la croupe plus basse que le garrot ; elle se nourrit de la chair de (…)
Derniers commentaires