Traduction : Bernard Hoepffner
Nous n’avons presque pas d’autres genres de Poésie, sinon le genre lyrique qu’illustrent les Chants et les Sonnets : Et, Seigneur !, s’Il nous avait attribué de bons esprits, comme nous aurions pu nous y employer, et avec quels résultats célestes, à la fois en privé et en public, afin de chanter les louanges de la beauté immortelle, de la bonté immortelle de ce Dieu qui nous a donné des mains pour écrire et un esprit pour concevoir ; nous manquons peut-être (…)
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Défense de la Poésie (Philip Sidney) : Extrait
10 janvier 2010, par Bernard Hoepffner -
La Maison des cochons (Kitty Fitzgerald) : Chapitre 1
10 janvier 2010, par Bernard HoepffnerTraduction : Bernard Hoepffner
[|UN|]
[|Papa était goret|] Mam dit que papa était porchair et porc-esprit, un énorme goret fangeux qui l’a chopée de force et puis s’est carapatrotté au-delà des lointerres quand il a compris ce qui s’était produit. Elle imprécationnait l’épaisse rayure ébène qui poussait, dit-elle, sur toute la longueur de son dos osseux et de son poil nacré, stratifié, sous la peau rêche, qu’elle les nommait brutesignes. Mais moi j’ai souvenir d’une veste chatouilleuse (…) -
Mr. Pye (Mervyn Peake) : Chapitre 1
9 janvier 2010, par Bernard HoepffnerTraduction : Bernard Hoepffner ; dessin de l’auteur
“Sercq.” “Oui, monsieur”, dit l’homme dans la petite cabane sur le quai. “Un aller et retour. Six shillings.” “Un aller, mon ami”, dit Mr Harold Pye. L’homme dans la petite cabane leva le regard vers le visage inconnu et fronça les sourcils. “Vous avez bien dit un ‘aller’, monsieur ?” “Je crois bien.” L’homme dans la cabane fronça de nouveau les sourcils comme s’il n’était toujours pas satisfait. Comment cet étranger, cet homme gros et (…) -
Oncles et Tantes (Mervyn Peake)
9 janvier 2010, par Bernard HoepffnerTraduction : Bernard Hoepffner
_ When Aunty Jane Became a Crane She put one leg behind her head ; And even when the clock struck ten Refused to go to bed.
When Aunty Grace Became a Plaice She all but vanished sideways on ; Except her nose And pointed toes The rest of her was gone.
When Uncle Wog Became a Dog He hid himself for shame ; He sometimes hid his bone as well And wouldn’t hear the front-door bell, Or answer to his name.
When Aunty Flo Became a Crow She had a bed put in a (…) -
Le Jardin de Cyrus (Thomas Browne) : Introduction
9 janvier 2010, par Bernard HoepffnerTraduction : Bernard Hoepffner
À mon digne et honoré ami Nicholas Bacon, de Gillingham .
Si je n’avais pas constaté que certains Myopes ont fort bien discouru de la vue, et d’autres, sans progéniture , excellemment de la Génération, moi qui n’ai jamais été maître d’un jardin de grandes dimensions, jamais je ne me serais attaqué à ce Sujet. Mais la Terre est le Jardin de la Nature, et chaque Pays fertile, un Paradis. Dioscoride entreprit la majeure partie de ses Observations alors qu’il (…) -
Robert Coover : Noir
5 janvier 2010, par Bernard HoepffnerTraduction : Bernard Hoepffner
Michiko n’a pas toujours été un sac de vieux os peints au parfum oppressant. Elle avait une véritable et énigmatique aura asiatique quand elle était plus jeune et qu’elle travaillait dans des boîtes plus classe. Avant ça, alors qu’elle n’était encore qu’une gamine en uniforme d’écolière et en culotte de coton blanc (on raffolait autrefois des culottes blanches ; cette époque te manque), elle avait été la poule d’un célèbre gangster yakuza qui avait fait (…) -
Les Aventures de Tom Sawyer (Mark Twain)
5 janvier 2010, par Bernard HoepffnerTraduction : Bernard Hoepffner
Chapitre I « TOM ! » Pas de réponse. « TOM ! » Pas de réponse. « Où est passé ce garçon, j’aimerais bien le savoir ? Eh, TOM ! » Pas de réponse. La vieille dame baissa ses lunettes, regarda par-dessus et inspecta la pièce ; puis elle les releva et regarda par-dessous. Elle ne cherchait jamais à regarder, ou alors très rarement, à travers ses lunettes, une chose aussi insignifiante qu’un garçon ; c’était sa paire du dimanche, la fierté de son cœur, et elles (…) -
Aventures de Huckleberry Finn (Mark Twain)
5 janvier 2010, par Bernard HoepffnerTraduction : Bernard Hoepffner
Explication Dans ce livre sont utilisés un certain nombre de dialectes, à savoir : le dialecte des nègres du Missouri ; la forme la plus extrême du dialecte des parties les plus sauvages du Sud-Ouest ; le dialecte ordinaire du « Comté de Pike » ; et quatre variantes de ce dernier. Les nuances n’ont été introduites ni au hasard ni au jugé mais méticuleusement grâce à la familiarité que j’entretiens avec ces diverses façons de parler, laquelle m’a guidé et (…) -
Lait
29 décembre 2009, par Bernard HoepffnerLes Grecs divisaient la création en quatre éléments : la terre, l’air, le feu et le lait. De ceux-ci, le lait est le plus amical, le plus proche de notre cœur. Pourquoi le lait tombe-t-il du ciel pour remplir nos mains en coupe ? Pourquoi les fleuves doux et blancs coulent-ils jusqu’à la mer amère et ne sont-ils jamais à sec ? La raison est évidente : le ciel nous aime.
Description : Caractéristiques physiques (Tiré du Guide de Conversation de l’écrivain du ciel)
• les doux nuages (…) -
Preface to The History of the World
17 juin 2009, par Bernard HoepffnerSir Walter Raleigh (1614)
HOW unfit and how unworthy a choice I have made of myself, to undertake a work of this mixture, mine own reason, though exceeding weak, hath sufficiently resolved me. For had it been begotten then with my first dawn of day, when the light of common knowledge began to open itself to my younger years, and before any wound received either from Fortune or Time, I might yet well have doubted that the darkness of Age and Death would have covered over both It and Me, (…)
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